Comme il vous plaira

    Représentations

  • Du 10/01/2003 au 01/02/2003  – MC 93, Bobigny
  • Du 06/02/2003 au 08/02/2003  – La Rose des Vents, Villeneuve-d'Ascq
  • Du 11/02/2003 au 14/02/2003  – La Comédie de Reims
  • Du 04/03/2003 au 05/03/2003  – Nouveau Théâtre de Besançon
  • Du 13/03/2003 au 14/03/2003  – Le Granit, Belfort
  • Du 19/03/2003 au 21/03/2003  – Théâtre du Gymnase, Marseille
  • Le 3 avril 2003  – Scène Nationale d’Albi
  • Le 7 avril 2003  – Scène Nationale de Dieppe
  • Du 9 au 18 avril 2003  – Théâtre National de Toulouse
  • Du 6 au 7 mai 2003  – Espace Malraux, Chambéry
  • Du 14 au 17 mai 2003  – Le Maillon, Strasbourg
  • Du 20 au 27 mai 2003  – Théâtre National de Bretagne, Rennes

Le projet

Au départ, habitué aux écritures de plateau, je voulais inventer une vie en forêt à partir d'improvisations. Nous avons passer une semaine à improviser, ce qui a très certainement servi à préciser les imaginaires, mais rien n'est resté sur le plateau. Une fois entré dans le texte, je me suis rendu compte que le souffle de Shakespeare serait plus fort que toutes nos tentatives, et qu'il fallait d'abord écouter ce texte, en trouver les nerfs et la force. Nous avons beaucoup appris grâce à cette création.

Pas besoin de forêt, c'est la forêt des mots qui prime. On tentait de créer une atmosphère de sous-bois, des lumières assez sombres, mais je sentais que c'était faux, trop réaliste. C'est finalement la costumière qui s'étant inspiré de mes premières notes jetées au hasard, et que j'avais oubliées, a proposé un univers inspiré du monde du cirque. Et cela a tout dénoué. Lumières, son, jeu, une cohérence s'est trouvé grâce à cette proposition. Il ne s'agissait pas de situer l'action de manière explicite dans un cirque. C'était davantage une ligne secrète qui a rassemblé tous nos imaginaires.

L'intuition des comédiens, des comédiennes

Je ne savais pas quoi faire de la fin de la pièce. Elle me semblait un peu vieillie et conventionnelle. Après avoir traversé dans de mouvements, de pouvoir, de désir, de peur, que tout cela se finisse par des couples qu'on arrange entre eux, me semblait un peu anecdotique. Mais je ne voulais pas couper avant d'avoir tout essayé.
Et un jour, avouant mon échec à la troupe, Léna Bréban me propose qu'on se lance dans une improvisation collective sans règles du jeu, avec l'espoir qu'il en sorte quelque chose. Ils se lancent tous, s'amusent comme des petits fous à briser toute la structure de la mise en scène existante, et Jacek Maka, un magnifique acteur polonais, qui jouait le Duc exilé, se met à saluer, juste avant le passage qui nous posait problème. Tout le monde le suit, et toute la fin se joue aux saluts, quand les acteurs sont sortis de leur personnage. Et miracle, tout s'entend simplement, c'est fluide, et plein d'humour. Je n'aurais jamais eu l'idée. Je demande à Jacek d'où elle lui est venue. Il me dit : je ne sais pas, je n'ai pas réfléchi. Moi j'avais beaucoup réfléchi et je n'ai pas trouvé, et lui a laissé aller une intuition physique profonde.

Illustration de la création Comme il vous plaira

<span class="fontBold">Archives</span> - 2002/2003

Comme il vous plaira

William Shakespeare

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Comme il vous plaira

William Shakespeare

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William Shakespeare

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William Shakespeare

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Comme il vous plaira

William Shakespeare

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Comme il vous plaira

William Shakespeare

Je voulais faire un spectacle sur la forêt. J'habitais en Bourgogne, à la lisière d'une forêt, et j'aimais aller y marcher à la nuit tombante, à l'heure où tout se transforme, ou le moindre bruit excite notre imagination. Je voulais décrire la sensation d'aimer se perdre, d'aimer la peur que cela nous procure. Je voulais en faire une écriture de plateau, mais me manquait des pistes claires. Alors j'ai lu ou relu des œuvres où la forêt tient une grande place, Ovide, Marienstrass, Gracq, Shakespeare. Je tombe sur une pièce de Shakespeare que je connaissais mal, Comme il vous plaira, et y trouve exactement ce que je cherchais : Rosalin
  • Mise en scène Jean-Yves Ruf
  • Assistanat à la mise en scène Sophie Filali
  • Scénographie Valérie Jung
  • Costumes Sabine Siegwalt
  • Lumière Christian Dubet
  • Musique et arrangements Jean-Christophe Marti
  • Direction de production Michel Morel
  • Machinerie Léon Bony
  • Régie générale Philippe Certa
Coproduit par :
MC 93, Bobigny
Théâtre National de Toulouse
Le Maillon, Strasbourg
Chat Borgne Théâtre
Soutenu par :
DRAC Alsace
Jeune Théâtre National
  • Vincent Berger
  • Thomas Blanchard
  • Léna Bréban
  • Delphine Lamand
  • Régis Laroche
  • Jacek Maka
  • Yannick Minart
  • Vincent Mourlon
  • Marika Peyronne
  • Julie Pilod
  • Roland Sassi
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