HARU

    Représentations

  • 11/01/2024  – Théâtre des quatre saisons - Gradignan
  • 19/01/2024  – Opéra de Limoges
  • 25-27/01/2024  – Athénée - Théâtre Louis Jouvet
  • 1-2/02/2024  – Théâtre de Sénart - Scène nationale
  • 12/02/2024  – Le Gallia Théâtre de Saintes

Une rencontre

Romie Estève traverse le monde de l’opéra avec joie et impertinence. Elle décide, outre ses rôles au sein de nombreuses productions, de prendre une voie de traverse, plus personnelle, et d’être à l’origine de formes hybrides, entre théâtre et opéra. Ce sera tout d’abord Vous qui savez ce qu’est l’amour, d’après les Noces de Mozart, solo opératique délirant qui fera une belle tournée hexagonale, dont deux fois à l’Athénée, en 2019 et 2021. C’est courant 2022 qu’on se rencontre. Elle est comme moi intriguée par ce qu’offre de liberté et de créativité les formes à la frontière du théâtre et de l’opéra. Le dialogue est immédiatement fluide et constructif. Elle me parle du projet Haru qu’elle a imaginé, de la première mouture du livret qu’a écrit Joël Bastard. Je suis immédiatement intrigué et nous nous donnons rendez-vous pour passer trois jours sur la première mouture du livret, imaginer un chemin possible, faire des coupes, proposer des réécritures, imaginer les porosités entre voix chantée et voix parlée. On sent que le projet n’est ni chez l’un ni chez l’autre, mais dans cette intelligence collective qui se développe entre nous, et se développera très certainement ensuite avec le reste de l’équipe. Ce n’est pas la première fois que la Cie Chat Borgne travaille avec d’autres artistes, au gré des rencontres et des affinités, et à chaque fois c’est aussi l’occasion de nous déplacer, de réinterroger notre geste au contact d’autres gestes, d’autres processus de recherche. La première mouture du livret est là, des premières pistes de scénographies, des intuitions musicales. Mais tout est à interroger, réinterroger, tout reste à faire, la rencontre s’est produite tôt pour qu’un travail collectif puisse s’imaginer. Ce qui me donne envie de m’investir pleinement dans ce projet et d’y engager la compagnie.

Le projet

Une femme erre sur un tas de rebuts. Elle semble y avoir élu domicile. Elle ramasse par terre des objets qu’elle trie. Elle picore quelques phrases au hasard dans un livre, parle toute seule, parfois à elle-même, parfois à une vieille bouilloire, une radio, un câble. Elle parle, murmure, chantonne, baragouine. Cinq musiciens l’accompagnent. Ils font partie d’une réalité parallèle mais poreuse avec la vie d’Haru - car elle s’appelle Haru. Ou elle pense s’appeler Haru, sans en être sûre, tant ses souvenirs sont fragmentaires. Elle est là, sur ce tas, tirant les fils de sa mémoire, parlant-chantant pour se tenir compagnie. Il semble qu’elle œuvre à quelque chose, semble savoir ce qu’elle fait en manipulant et triant les objets, elle compose des chants, des poèmes absurdes avec les phrases qu’elle lit ou qui la traverse.

Traversée de temps à autre par des accès de fatigue, de désespoir, de faim, elle lutte pour ne pas s’écrouler. Elle déploie des stratégies infinies pour tenir, ne pas abandonner, retrouver pas à pas, mot après mot, les fils de son passé. Les objets inanimés sont les seules présences, elle dialogue avec eux, les secoue, se désespère de leur silence. Comme personne ne vibre et lui répond, elle a tendance à chanter de plus en plus pour se prouver qu’elle existe. Le chant devient une manière de tenir, de se situer. Pas à pas, à force de soliloquer et d’arpenter son tas, lui reviennent quelques images, parcellaires, entre autres celle d’un homme.

Un jour elle découvre qu’elle est enceinte, et lui revient le prénom de cet homme, Orvald. Le temps s’accélère, elle s’active. Apparaissent quelques formes de vie, des insectes, des rats, qu’elle chasse. Elle travaille d’arrache-pied à l’œuvre qu’elle compose avec les rebuts du tas, alterne les moments d’exaltation et les moments d’épuisements. Le monde se recompose en même temps que sa mémoire.

https://youtu.be/UVM0fYkvuXA

Une forme entre théâtre et opéra

Il s’agira de faire naître l’opéra à partir du théâtre. Cette femme soliloque, baragouine, chantonne, comme on fait quand on est seul, par besoin de se sentir vibrer, exister. C’est cette notion qui conduira la recherche, comment le chant ne vient pas d’emblée par convention, mais par nécessité, par besoin. Cette femme seule sur son tas de rebuts éprouve le besoin de se parler, de parler aux objets, mais aussi de héler le monde, de sentir qu’elle est vivante, qu’elle peut encore dépasser ses propres frontières corporelles, qu’elle peut occuper l’espace par sa propre voix. C’est de là que nait le chant. Romie Estève aime jouer des conventions, des styles et des couleurs que peut prendre sa voix. Il s’agira ici de jouer de toutes les porosités et les tensions qui existent entre la voix parlée et la voix chantée, de glisser parfois dans des feulements, des déraillements, des cris qui vont vers le chant. Sa pratique d’actrice mais aussi de danseuse sera au service d’un travail important sur le corps, grâce à l’accompagnement de la chorégraphe Dunja Jocic. La palette sonore, imaginée par Romie et le compositeur Camille Rocailleux, est faite des flûtes traversières basse et alto, du piccolo, de la bansuri et du traverso baroque, joués par Samuel Bricault, du violoncelle et de la viole de gambe de Clotilde Lacroix et Mariane Muglioni, de la guitare acoustique et électrique et de la mandoline de Jérémy Peret, et des percussions hétéroclites et diverses d’Othmann Louati, dont il aura soin d’en inventer certaines en détournant des objets et accessoires du plateau. Othmann Louati est également un musicien électro qui enrichira cette palette sonore de matières, textures et samples. L’on peut voir comme la dimension temporelle y est extrêmement étirée tout comme les dimensions de styles et de genres musicaux que revêtent ces instruments. Il y a un aspect volontairement hétéroclite et vaste dans le choix de ces instruments et dans leur déclinaison. Ces choix tiennent compte des caractéristiques des instruments (timbre, esthétique, composante mélodique, harmonique ou rythmique, capacité de nuances et de dynamiques) et de l’envergure que peut prendre un tel effectif dans sa palette stylistique et sonore.

Des instrumentistes joueurs

Les instrumentistes seront à vue, au pied du tas. Ils formeront une entité connectée à Haru, à ses états intérieurs, mais une entité indépendante. Ils-elles seront également comédien.ne.s, prenant en charge de petites scènes parallèles. On quittera parfois Haru pour mettre la focale sur elles, sur eux. Les membres du quintette parleront en gromelot – un langage imaginaire – prendront un contrepied parfois comique, s’interpelleront, se disputeront. Un contrechant constant de présences, parfois ténues, parfois faisant oublier un moment Haru, créant ainsi des respirations. Jérémy, Othman, Samuel, Clotilde et Marianne sont toutes et tous prêt.e.s à se risquer au jeu et à outrepasser leur rôle d’instrumentiste.

 

https://youtu.be/UVM0fYkvuXA

Presse VOUS QUI SAVEZ CE QU'EST L'AMOUR - Cie La Marginaire

Une prouesse vocale et physique.... Un ovni de théâtre musical promis à un bel avenir, en même temps que la révélation d’une actrice-chanteuse aux réels talents d’écriture. FIGAROSCOPE - T. Hillériteau | 20 février 2019

Avec une incroyable virtuosité théâtrale, Romie Estèves parle, chante, se glisse dans la peau, dans les airs des divers protagonistes. Vous qui savez ce qu’est l’amour s'impose comme un jouissif et inclassable objet de théâtre musical, mené tambour battant par une époustouflante chanteuse-comédienne. Ne le manquez pas ! CONCERTCLASSIC.COM - A. Cochard | 17 février 2019

LES NOUVEAUX ROIS DU STAND-UP CLASSIQUE Humoristiques, poétiques, opératiques, les seuls en scène sur fond de musique classique font florès. Parfois portés par des interprètes du sérail. Pour le meilleurs comme pour le rire. (…) Dernier exemple en date d'artiste classique ayant sauté le pas, et non des moindres, la mezzo-soprano Romie Estèves. LE FIGARO - T. Hillériteau et N. Simon | 26 février 2019

"NOCES" A RELUIRE A défaut de savoir ce qu’est l’amour, on pourra se faire une idée de ce qu’est une grosse performance scénique. (…) Romie Estèves campe tous les rôles et vibrionne avec énergie. (…) Sa solitude est aussi ce qui la fait briller et lui permet toutes les folies au cours de ce marathon frénétique particulièrement agréable. LIBERATION - G. Tion | 21 février 2019

Les Noces de Figaro revisitées, chantées et jouées par une seule chanteuseaccompagnée par un guitariste - on pouvait s'attendre au pire, mais Romie Estèves et ses comparses ne nous offrent que le meilleur ! Romie Estèves a aussi un talent époustouflant de comédienne, sans parler de sa formation de danseuse qui nourrit sa tenue et tous ses déplacements. C'est avec un abattage incroyable qu'elle mène tout cela de front, passant non seulement de la voix parlée à la voix chantée mais aussi d'un accent à un autre et de l'italien au français. Si l'on ajoute qu'elle est aussi l'auteur des textes, on a peine à croire à la possibilité humaine et à la probabilité statistique de voir réunis tant de talents dans la même personne ! Car en soi, son texte est déjà brillant, truffé de jeux de mots, analysant l’œuvre avec plus de justesse que bien des thèses plus ennuyeuses, mais le faisant avec un incroyable sens du théâtre et de l'enchaînement, en touchant toujours à l’essentiel. Un spectacle enthousiasmant et totalement réussi. L'ATELIER DU CHANTEUR - A. Zürcher - CHANTEUR.NET | 15 février 2019

« Impossible ». C’est le mot qui vient à l’esprit lorsqu’on découvre le projet dingue de Vous qui savez ce qu’est l’amour. Le résultat surprend par son inventivité et son énergie. One woman show, récital, pièce de théâtre … Difficile de mettre une étiquette sur ce spectacle qui défie les catégories usuelles. Impertinent, drôle et rock’n’roll, Vous qui savez ce qu’est l’amour nous fait redécouvrir Mozart sous un jour nouveau. CULTUREMAX - M. Grandgeorge | 18 février 2019

Le public rapidement épaté par le rythme et l'énergie de la performance, se prend à rire de bon cœur aux sketchs tout le spectacle durant et les applaudissements saluent le final avec beaucoup d'enthousiasme. OLYRIX - C. Arden | 18 février 2019

Un one-woman-show opératique ? Voilà ce qu'est ce spectacle où Romie Estèves raconte et chante Les Noces de Figaro de Mozart, en campant tour à tour tous les rôles, accompagnée d'une seule guitare, jouée par Jérémy Peret. Romie prête à chacun son charme, transformant à loisir sa voix et son apparence. TELERAMA - J. Chaine| 13 au 19 février 2019

A l'écriture comme à la voix, Romie Estèves présente seule Vous qui Savez ce qu'est l'Amour. Il y est question de l'amour mais plus largement de l'amour de l'art. Une visite de l'intérieur du spectacle, de ses intrigues mais aussi de ses coulisses. Dans ce que l'on pourrait qualifier de « one woman show lyrique », la chanteuse est un personnage à part entière qui nous guide dans les quiproquos et surprises de la partition. Une réussite. TRANSFUGE - H. Guette | Février 2019

Biographies de l'équipe

Romie Estève | Mezzo-soprano Comédienne Combinant ses talents d’écriture à sa formation d’artiste lyrique, de danseuse et de comédienne, Romie Estèves continue d'explorer les expériences multidisciplinaires en parallèle de sa carrière à l'opéra (rôles-titres de Lisa, création de Camille Rocailleux, de Carmen avec Opéra en Plein Air Belgique, Dorabella/Cosi fan tutte, Romeo/I Capuletti et I Montecchi, Donna Elvira/Don Giovanni avec Opéra Bastide, Rosina/Il Barbiere Di Siviglia à l’Opéra de Tours et à Opera Zuid au Pays Bas, Régina/La princesse de Trezibonde et la Deuxième Dame/Die Zauberflöte à Saint-Etienne, La princesse de Trezibonde ainsi que La ville morte à l’Opéra de Limoges, extraits de La finta giardiniera sous la direction de Laurence Equilbey à l’Abbaye aux Dames de Saintes, Suzy/La Rondine au Capitole de Toulouse, rôle-titre de Fantasio à l’Opéra de Maastricht, Lettre à Lisa, récital de mélodies norvégiennes, en tournée en Normandie avec l’Orchestre de Normandie). En 2020, elle est Concepcion/L’heure espagnole à Opéra Zuid et en tournée au Pays Bas, tout en poursuivant la tournée de sa première création, Vous qui savez ce qu’est l’amour, adaptation des Noces de Figaro dont elle assure l’écriture et l’interprétation.

Joël Bastard | Livret Poète, romancier et auteur dramatiqueJoël Bastard réalise de nombreux livres d'artiste avec Patrick Devreux, Evelyn Gerbaud, Joël Leick, Tony Soulié, Ricardo Mosner, Jean Anguera, Jean-Luc Parant, Jane Le Besque, Georges Badin, Koschmider, Alexandre Hollan, Marie L., Patricia Erbelding, Bernard Quesniaux, Christian Jaccard, Edward Baran, Jephan de Villiers, Claude Viallat, Mylène Besson, Charlélie Couture, Humberto Poblete-Bustamante, Maxime Godard... et collabore avec des musiciens comme Erik Truffaz, Malcolm Braff, Christine Python, Michaël Stroudinsky. Il est l'auteur d'une trentaine de livres parus chez divers éditeurs dont Beule, Se dessine déjà, Le sentiment du lièvre, Casaluna, Manière et Des lézards, des liqueurs aux éditions Gallimard. Il participe régulièrement à des lectures publiques en France comme à l'étranger et anime aussi des ateliers d’écriture, poésie et théâtre. Poète contemporain fétiche de la comédienne Sandrine Bonnaire, il est en mars 2020 à l’affiche du spectacle Le courage au Bataclan, pour l’ouverture du Printemps des Poètes.

Camille Rocailleux | Composition Après un cursus au CNSM de Lyon, il intègre de grands orchestres, puis s'affirme très vite comme un artiste pluridisciplinaire. Créateur passionné par les aventures hors des sentiers battus, il collabore avec Jérôme Savary, Estelle Savasta, Judith Chemla, Hugh Coltman, Benjamin Biolay, le pianiste Gonzales… Il s’intéresse à la danse, fonde et co-signe les spectacles de la compagnie ARCOSM de 2001 à 2016. Attiré par la transversalité du spectacle vivant et l’apport des nouvelles technologies, il crée en 2013 la compagnie EVER. Il est artiste associé à la Comédie Poitou-Charentes, la MCB° Maison de la Culture de Bourges. Ses compositions au théâtre : pour Yves Beaunesnes, L’annonce faite à Marie, Le prince travesti, Ruy Blas, Ella ; pour Yannick Jaulin, J’ai pas fermé l’œil de la nuit, Menteur, Le dodo ; pour Carole Thibaut, Les bouillonnantes, pour Florence Lavaud, Métamorphose. Ses compositions et mises en scènes de théâtre musical : Echoa, Lisa, Bounce, Nous, Muance et, tout récemment Mater. Pour le cinéma, Les pépites, de Xavier de Lausanne, Prendre le large, New Wave, Le clan de Gaël Morel, Pour le meilleur et pour le pire de Stéphane Brizé.

Jean-Yves Ruf | Mise en scène Après une formation littéraire et musicale, Jean-Yves Ruf intègre l’Ecole nationale supérieure du Théâtre National de Strasbourg section jeu, puis l’Unité nomade de formation à la mise en scène, lui permettant notamment de travailler avec Krystian Lupa à Cracovie et avec Claude Régy à Paris. Il est à la fois comédien, metteur en scène, et pédagogue. Parmi ses récentes mises en scène, on peut noter Le bizarre de Fabrice Melquiot (Théâtre Saint-Gervais Genève), Il va où le blanc de la neige quand elle fond ? (Petit Théâtre Lausanne / Théâtre du Loup Genève), La vie est un rêve de Calderon (Théâtre du Peuple – Bussang), En se couchant il a raté son lit d’après Daniil Harms co-mis en scène avec la metteure en scène Lilo Baur (TGP Saint-Denis), La finta pazza de Sacrati (Opéra de Dijon, Opéra Royal de Versailles), Le dernier jour où j’étais petite de Mounia Raoui (TGP), Les fils prodigues (Diptyque Conrad/O’Neill au Maillon Strasbourg), Médée de Cherubini (Opéra de Dijon).

Nicolas Chesneau | Direction Musicale Nicolas Chesneau étudie le piano au CNR de Lyon avant d’intégrer en 2007 le CNSMD de Paris dans la classe de direction d’orchestre. Pianiste accompagnateur de l’Académie Mozart du Festival d’Aix en Provence en 2010, il multiplie depuis les expériences à la fois comme chef de chœurs et comme chef d’orchestre. Il dirige au piano des opérettes d’Offenbach, Lopez et Dumas au Festival d’Aix les Bains, Cosi fan tutte et L’elisir d’amore à Agen, un Concert Rossini au Théâtre du Châtelet et La finta giardiniera pour la soirée de clôture de l’Académie Mozart diffusée sur Arte, Katia Kabanova à l’Opéra de Paris puis aux Bouffes du Nord dans un mise en scène d’André Engel. A la baguette, Les contes d’Hoffmann à l’Opéra de Dijon. En 19/20, Pelléas et Mélisande (chef de choeurs) à l’Opéra de Dijon ainsi que Alice de Franceschini (direction musicale) au Théâtre de Compiègne.

Pénélope Driant | Dramaturgie Formée au Cours Simon et au Conservatoire du 18ème à Paris, Pénélope Driant travaille comme comédienne au sein des compagnies le Tourtour, le K (créations de Simon Falguières) et la Compagnie du Passage (adaptation d’un film de Bergman - Prix du meilleur spectacle étranger au Danemark en 2018). A l’issue d’un cursus à l’Ecole Internationale de mime corporel dramatique, elle met en scène en 2014 un spectacle Jeune Public entièrement mimé. Parallèlement, en tant que conservatrice du patrimoine au Département Musique de la Bibliothèque Nationale de France, elle est commissaire de l’exposition Patrice Chéreau, mettre en scène l’opéra, présentée au Palais Garnier en 2017/2018. Elle collabore avec Benjamin Prins à la mise en scène de plusieurs opéras et spectacles de théâtre musical: Diana oder der sich rächende Cupido avec Génération Baroque, Fantasio pour Opera Zuid aux Pays Bas, Les explorateurs avec l’ensemble Sete Lagrimas pour la Philharmonie de Luxembourg, ou encore, en 2020, The lady in the dark avec Opera Fuoco. En 2020, elle assiste également Anna Bernreitner à la mise en scène de L’amour des trois oranges à l’Opéra National de Lorraine.

Baptiste Choquet | Création sonore Producteur, directeur artistique et ingénieur du sonBaptiste Chouquet fonde en 2013 la société B media, dédiée à l'enregistrement et à la post-production. Issu de la Formation Supérieure aux Métiers du Son du CNSM de Paris, il réalise de nombreuses productions pour les plus prestigieux labels comme Warner classic & Erato, EMI Classics, Mirare, Harmonia Mundi (entre autres, Requiem de Verdi par les chœurs et l'orchestre de l'Opéra National de Paris sous la direction de Philippe Jordan, Messie de Haëndel par le Concert d'Astrée sous la direction d'Emmanuelle Haïm, Pietà autour de la musique sacrée de Vivaldi avec Philippe Jaroussky). Il travaille en étroite collaboration avec l'orchestre Le Balcon et est invité au Festival d'Aix-en-Provence, La Folle Journée de Nantes, Musica à Strasbourg, Ars Musica à Bruxelles, Paris quartier d’été, Festival Berlioz à La Côte-Saint-André… Il lance en 2015 le label B Records consacré à la production de captations «live». De nombreuses collections ont déjà vu le jour autour des lundis musicaux du Théâtre de l’Athénée Louis-Jouvet et du Festival de Pâques de Deauville.

Dunja Jocić | Chorégraphe Dunja Jocić est chorégraphe et réalisatrice. Née à Belgrade, elle est diplômée de la Rotterdam Dance Academy en 2002 et vit aujourd’hui à Amsterdam. Elle a dansé avec des metteurs en scène et des compagnies de danse de renom, avant de créer ses propres productions, à la fois pour la scène et pour l’écran, en collaboration avec des artistes, des compositeurs et des designers. Sa vision de la danse, singulière, sans compromis, l’a hissée au rang des chorégraphes les plus enthousiasmants de la scène internationale actuelle. Dunja Jocic a dansé pour a.o. Club Guy et Roni, Ballet du Nord (France), Emio Greco / PC, et collabore en tant que chorégraphe avec le metteur en scène Nikola Zavisic pour de nombreuse productions de théâtre (Théâtre National de Serbie, Théâtre National de Belgrade, Théâtre National Yugoslave). Elle a été récompensée en 2018 lors des Nederlandse Dansdagen pour son talent de chorégraphe

Jérémy Peret | Guitares Musicien aux multiples facettes, Jérémy Peret s’exprime aujourd’hui aussi bien en soliste qu’au sein des formations les plus variées, que la guitare soit classique ou électrique. Diplômé du CNSM de Paris, il donne régulièrement des récitals en France et à étranger, en solo ainsi qu’au sein du Duo Solaris qu’il a formé avec le guitariste Florian Larousse. Au sein de formations telles que l’Orchestre National d’Île-de-France, 2E2M, ou encore l’ensemble Le Balcon, il partage des scènes prestigieuses telles que la Philharmonie de Paris et l’Opéra de Paris. Également fidèle à l’improvisation et à la création contemporaine, il s’associe volontiers à d’autres pratiques artistiques, et participe souvent à des projets regroupant plasticiens, metteurs en scène et comédiens.

Othman Louati | Percussions - Dispositif électronique Othman Louati se produit régulièrement au sein de l'Orchestre de Paris, l'Ensemble Intercontemporain, Les Dissonances, le Paris Percussion Group ainsi que la Comédie Française (Electre/Oreste, mise en scène de Ivo Van Hove). Passionné par la musique électronique, il collabore avec l'artiste Jacques Perconte en s'appuyant sur les nouveaux outils numériques de création musicale. Investi dans une démarche de réinterprétation du répertoire classique, il réinterprète pour Le Balcon Dracula de Henry ; pour Miroirs Etendus, Faust et Orphée (2020) pour ensemble et électronique. Ses cycles de mélodies autour de la poésie d’Eluard et Bonnefoy, ses pièces de musique de chambre et œuvres mixtes sont joués par les Festivals La Brèche, Jeunes Talents, du Larzac et le Trio Xenakis, aux Opéras de Rouen, Lille, la Maison de La Radio, la Fondation Singer-Polignac, le Théâtre Impérial de Compiègne, la MDC de Valenciennes, le Théâtre de l’Athénée ou l'Institut Français de Florence. Il écrit actuellement la musique de la nouvelle mise en scène de Tiphaine Raffier pour le in du Festival d’Avignon 2020 et collabore avec Didier Sandre pour la musique de La messe là-bas de Claudel, production de la Comédie Française de l’automne 2020.

Samuel Bricault | Flûtes Samuel Bricault débute la musique par le flageolet avant de se former à la flûte traversière, notamment au CNSM de Paris. Il se produit en musique de chambre (quatuor Van Kuijk, Claire Désert, Emmanuel Strausser, Olivier Charlier, Sarah Margaine), au sein d’ensembles (Le Balcon, Itinéraire, Multilatérale), d’Orchestres (National de France, de Chambre de Paris, de l’Opéra de Paris), ainsi qu’en soliste (Philharmonie de Paris, Teatro Mayor de Bogota, Philharmonie d'Ekaterinbourg en Russie). Formé à la musique indienne, il se produit aujourd’hui avec Rishab Prasanna sur différentes scènes en France et en Inde (Festival Berlioz, Institut Français de Delhi, Musée Guimet, tournée en Inde en 2020). Il participe à de nombreux spectacles avec le groupe de musique traditionnelle irlandaise Runai et le collectif Warning dédié à l'improvisation libre mise en scène. Formé à Amsterdam au traverso (flûte baroque), il est invité en 2020 au Oude Muziek Festival d'Utrecht. Ses activités variées l’emmènent au Royal Albert Hall, Concertgebouw d'Amsterdam, Shanghai Symphony Hall, Philharmonie de Paris, Juilliard School, Théâtre du Châtelet, Villa Médicis, BBC Proms, Folles Journées de Nantes, Festival Berlioz, les Détours de Babel, les Journées Ravel, les Nuits de Nacre. Avec la Troupe de la Pieuvre qu’il a créé, il produit de spectacles musicaux variés, cirque, danse, théâtre et arts plastiques.

Clotilde Lacroix | Violoncelle – Viole de gambe Ensembles constitués : Ensemble Maja, Le Balcon, The Hague String Variations (sextuor à cordes). Concerts solo et musique de chambre : Concerto pour violoncelle de Schumann, Zuid-Hollands Symfonie Orkest La Haye ; L’annonce faite à Marie, musique pour deux violoncelles et voix de Camille Rocailleux ; Concerto pour violoncelle de Dvoràk, Orchestre Musique en Seine, ainsi qu’aux Bouffes du Nord, Opéra de Paris, Festival Saint-Denis, Festival Musica Strasbourg, Festival Berlioz, Edinburgh International Festival, Storioni Festival, International Spring Festival Malta, Grachten Festival Amsterdam, Florida International University Festival, Festival Spectrum XXI London, "Unhörte Muzik" BKA Berlin. Concerts avec orchestre : Orchestre de Pasdeloup, Rotterdam Philharmonic, Nederlands Kamerorkest, Noord Nederlands Orkest, Rotterdam Ensemble, Ligeti Academy (Asko|Schönberg Ensemble) Amsterdam, Sinfonia Rotterdam Orkest, Philharmonie Zuidnederland, Residentie Orkest La Haye, Jung Nederland Orkest, Orchestre de l’Unesco.

Marianne Muglioni | Violoncelle Elève de Jean Marie Gamard puis d’Yvan Chiffoleau, Marianne Muglioni obtient ses premiers prix, mention très bien, de violoncelle et de musique de chambre au Conservatoire National de Musique et de Danse de Lyon, puis se perfectionne auprès de Lluis Claret à Barcelone. Au festival d’Aspen (Colorado) puis dans divers orchestres français (Orchestre Philharmonique de Radio France, Orchestre National de l’Opéra de Paris, Orchestre National de Bordeaux Aquitaine) elle joue sous la direction de chefs prestigieux (Youri Temirkanov, James Levine, James Conlon, Philippe Jordan, Myun wun chung Esa-Pekka Salonen). Elle se produit en musique de chambre auprès de musiciens tels que R. Daugareil, M. Michalakakos, R. Pidoux, T. Adamopoulos, H N’Kaoua. Marianne Muglioni appartient à cette catégorie de musiciens, de plus en plus nombreux, qui ne se contentent plus des formes traditionnelles de l’interprétation musicale. Persuadée que la musique classique a un autre avenir que celui d’être perpétuée sous les mêmes formes, dans les mêmes contextes, pour les mêmes publics, elle s’oriente résolument dans d’autres voies, C’est dans cette optique qu’elle s’est formée auprès de webset pour apprendre les métiers de la gestion et de l’administration culturelle du spectacle vivant. Depuis, elle fédère autour du projet Les Caprices de Marianne, artistes, institutions, acteurs du territoire à la rencontre des publics.

Illustration de la création HARU

<span class="fontBold">Sur scène</span> - 2023/2024

Théâtre-Opéra

HARU

Joël Bastard Camille Rocailleux

<span class="fontBold">Sur scène</span> - 2023/2024

Théâtre-Opéra

HARU

Joël Bastard Camille Rocailleux

<span class="fontBold">Sur scène</span> - 2023/2024

Théâtre-Opéra

HARU

Joël Bastard Camille Rocailleux

<span class="fontBold">Sur scène</span> - 2023/2024

Théâtre-Opéra

HARU

Joël Bastard Camille Rocailleux

<span class="fontBold">Sur scène</span> - 2023/2024

Théâtre-Opéra

HARU

Joël Bastard Camille Rocailleux

<span class="fontBold">Sur scène</span> - 2023/2024

Théâtre-Opéra

HARU

Joël Bastard Camille Rocailleux

<span class="fontBold">Sur scène</span> - 2023/2024

Théâtre-Opéra

HARU

Joël Bastard Camille Rocailleux

<span class="fontBold">Sur scène</span> - 2023/2024

Théâtre-Opéra

HARU

Joël Bastard Camille Rocailleux

Une femme erre sur un tas de rebuts. Elle semble y avoir élu domicile. Elle ramasse par terre des objets qu’elle trie. Elle picore quelques phrases au hasard dans un livre, parle toute seule, parfois à elle-même, parfois à une vieille bouilloire, une radio, un câble. Elle parle, murmure, chantonne, baragouine. Cinq musiciens l’accompagnent. Ils font partie d’une réalité parallèle mais poreuse avec la vie d’Haru - car elle s’appelle Haru. Ou elle pense s’appeler Haru, sans en être sûre, tant ses souvenirs sont fragmentaires. Elle est là, sur ce tas, tirant les fils de sa mémoire, parlant-chantant pour se tenir compagnie.

      Jeu
    • Chant et jeu Romie Estèves
    • Guitares et jeu Jérémy Peret
    • Percussions, dispositif électronique et jeu Mathieu Ben Hassen
    • Flûtes et jeu Samuel Bricault
    • Violoncelle et jeu Marwane Champ
    • Clarinette et jeu Joséphine Besançon
  • Scénographie Laure Pichat
  • Costumes Claudia Jenatsch
  • Son Baptiste Chouquet et Clément Tranchant
  • Lumière Victor Egéa
  • Direction musicale Mathieu Ben Hassen
  • Composition Camille Rocailleux
  • Livret Joël Bastard
  • Conception et direction artistique Romie Estève et Jean-Yves Ruf
  • Régie générale Jérôme Pigeon
  • Régie lumière Valentin Mouligné
Coproduit par :
Théâtre Sénart
Cie La Marginaire
Opéra de Limoges
OARA
La compagnie Chat Borgne est conventionnée par la DRAC et la Région GRAND EST.