Mesure pour mesure

    Représentations

  • Du 07/11/2008 au 02/12/2008  – MC93, Bobigny
  • Du 04/12/2008 au 06/12/2008  – Théâtre de Sénart, Lieusaint
  • Du 11/12/2008 au 13/12/2008  – Nouveau Théâtre, Besançon
  • Du 07/01/2009 au 10/01/2009  – Comédie de Reims
  • Du 15/01/2009 au 17/01/2009  – Comédie de Clermont-Ferrand
  • Le 03/02/2009  – Le Carreau, Foerbach
  • Du 5 au 7 février 2009  – Le Maillon, Strasbourg
  • Du 18 au 19 février 2009  – Le Granit, Belfort
  • Du 24 février au 8 mars 2019  – Théâtre Vidy, Lausanne
  • Du 10 au 11 mars 2019  – Maison de la culture d’Amiens
  • Du 14 au 15 mars 2019  – Le Trident, Cherbourg
  • Du 19 au 20 mars 2019  – Théâtre de Cornouaille, Quimper
  • Du 24 au 25 mars 2019  – Le Festin, Montluçon
  • Le 31 mars 2019  – Espace Nuithonie, Villars-sur-Glâne Suisse

Le projet

André Markowicz traduit en ce moment Richard III. Il dit que rien ne boite dans ce texte, à part Richard : tout est en vers réguliers et équilibrés.

Mesure pour Mesure, c'est l'inverse : du vers blanc, du vers rimé, de la prose. On hésite entre une comédie, une tragédie, une farce. Tel Comme il vous plaira, ce texte est un monstre inclassable, et c'est bien cela qui me plait. Il y a une liberté de ton, une impertinence dans l'écriture, une jubilation de la forme qui est une gageure pour les comédiens et pour le metteur en scène, une gageure excitante. Il y a un plaisir de la plume, du jeu des formes et des niveaux de langue que traduit bien Markowicz, car il a une oreille de musicien et traduit les dissonances internes à l'écriture.

Un texte aux mille lignes de fuite

Le second Shakespeare, après Comme il vous plaira. Toujours avec le traducteur André Markowicz. André m'a envoyé sa traduction en me disant qu'il avait traduit jusqu'au bout, mais qu'il n'avait pas compris la pièce...
J'ai attribué cela à l'esprit joueur et parfois un peu provocateur d'André. Ce n'est qu'en étant dans le dur de la mise en scène que j'ai compris ce qu'il a voulu dire. Il y a tellement de thèmes, de nerfs, de récits périphériques, qu'on a du mal à comprendre, au sens de "prendre en soi". Cela échappe, cela nous glisse entre les doigts, ou les neurones. Dans ces cas-là, il y a deux voies possibles : couper ce qu'on ne comprend pas, au risque d'enlever son foisonnement et sa complexité à la pièce, ou accepter de ne pas tout comprendre, et faire confiance au public pour comprendre parfois ce qu'on n'a nous-mêmes pas compris.
J'ai choisi la seconde, car je pense qu'un texte, un bon texte, un texte de poète, est toujours un scandale, comme dit Meschonnic, qu'il se laisse prendre par un bout, nous échappe par l'autre. Par notre lecture, notre regard, il devient une structure vivante, un organisme avec son souffles, ses nerfs, sa structure porteuse, ses zones secrètes, ses non-dits.

Illustration de la création Mesure pour mesure

<span class="fontBold">Archives</span> - 2008/2009

Mesure pour mesure

William Shakespeare

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Mesure pour mesure

William Shakespeare

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Mesure pour mesure

William Shakespeare

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Mesure pour mesure

William Shakespeare

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Mesure pour mesure

William Shakespeare

<span class="fontBold">Archives</span> - 2008/2009

Mesure pour mesure

William Shakespeare

<span class="fontBold">Archives</span> - 2008/2009

Mesure pour mesure

William Shakespeare

<span class="fontBold">Archives</span> - 2008/2009

Mesure pour mesure

William Shakespeare

Étrange pièce que Mesure pour Mesure, de celles qu'il faudrait monter trois fois dans sa vie à des âges différents pour oser affirmer qu'on l'a appréhendée dans toutes ses dimensions. Rares sont les textes aussi chatoyants, aussi polysémiques, ouverts à l'interprétation. Avec Markowicz, puis l'équipe, il nous a fallu traquer les lignes de sens cachées, et souvent ce sont les comédiens, suivant leur intuition physique, revenant sans cesse au texte, qui levaient de nouveaux lièvres. Quand nous pensions travailler sur le désir, Shakespeare nous renvoyait au pouvoir, quand on parlait de la mort, il nous disait vie, et ainsi de suite.
  • Mise en scène Jean-Yves Ruf
  • Assistanat à la mise en scène Christelle Carlier
  • Scénographie Laure Pichat
  • Lumière Christian Dubet
  • Son Jean-Damien Ratel
  • Costumes Claudia Jenatsch
  • Régie Phlippe Certa
Coproduit par :
Théâtre Vidy, Lausanne
MC93, Bobigny
Comédie de Reims
Maison de la Culture, Amiens
Le Maillon, Strasbourg
Comédie de Clermont Ferrand
Soutenu par :
DRAC Alsace
La compagnie Chat Borgne est conventionnée par la DRAC et la Région GRAND EST.
  • Christelle Carlier
  • Jean-Jacques Chep
  • Jérôme Derre
  • Laetitia Dosch
  • Noémie Dujardin
  • Jacques Hadjaje
  • Pierre Hiessler
  • Xavier Legrand
  • Igor Mendjisky
  • Laurent Ménoret
  • Eric Ruf
  • Alexandre Soulié
  • Jacques Tresse